Combien de fois as-tu pensé, en regardant la pile de devoirs qui t’attend : « Je ne suis pas motivé·e » ? L'école peut parfois être un défi, surtout quand la motivation baisse. Mais comment garder la motivation ? Et c’est quoi exactement ? On peut distinguer entre deux types :

La motivation extrinsèque

On parle de motivation extrinsèque lorsque les raisons qui te poussent à agir sont données par une récompense externe. Ici, ton comportement n’est pas guidé par ta propre volonté de réaliser quelque chose, mais plutôt par le fait qu’en réalisant cette chose, tu seras récompensé·e d’une manière ou d’une autre.

Quelques exemples : travailler pour recevoir de l’argent ; participer à une compétition pour obtenir un trophée ; ranger sa chambre pour éviter une punition.

La motivation intrinsèque

On parle de motivation intrinsèque lorsque les raisons qui te poussent à agir viennent de l’intérieur, de ta volonté de comprendre, explorer ou atteindre un but. Cette motivation découle de la nécessité de satisfaire des besoins, allant des plus élémentaires (manger, boire, dormir) à d’autres plus complexes (avoir des liens sociaux, en savoir plus sur un sujet,...).

Quelques exemples : étudier par désir d’apprendre ; pratiquer un hobby pour le plaisir personnel ; s’engager dans des activités bénévoles.

Cette motivation est un trésor que tu as déjà en toi, il faut peut-être juste la « réveiller » un peu de temps en temps. Lorsqu’elle est cultivée, elle peut devenir une aide pour des apprentissages significatifs et gratifiants, bien au-delà du contexte scolaire.

La motivation intrinsèque est effectivement un réel atout sur lequel on peut compter, aussi bien à l’école que dans d’autres domaines de la vie. Parce qu’elle n’est pas dépendante de facteurs externes, elle se révèle plus puissante et stable au fil du temps.

Mais comment la cultiver ?

Quelques pistes
  • Identifier ses passions : quels sujets te passionnent ? Apprendre est plus motivant lorsque cela vient de ton envie de comprendre et correspond à ce qui t’intéresse.

  • Rechercher le sens de ce qu’on apprend : quelles connaissances peux-tu appliquer au monde « réel » ? Quels apprentissages sont importants dans la vie de tous les jours ?

  • Se féliciter : qu'elle soit modeste ou importante, chaque petite victoire mérite d’être célébrée. Cela nourrit la motivation et renforce son estime de soi.

  • Échanger : Lorsque la motivation baisse, tu pourrais partager tes idées avec tes ami·e·s et même leur demander un peu d’aide, si besoin.

  • Se souvenir du plaisir d’apprendre, se rappeler des moments où apprendre t’a apporté de la curiosité. Pourquoi ne pas « revisiter » ces souvenirs ou explorer de nouvelles idées ?


Article proposé par La Coraasp et relu par CSP-Vaud

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