Le cerveau humain contrôle les fonctions corporelles, la pensée et le comportement. En cas de lésion cérébrale, il y aura donc un impact sur ces différentes facultés.

Les conséquences d’une hémorragie cérébrale, d’un accident vasculaire cérébral ou d’un traumatisme cranio-cérébral varient selon les zones du cerveau touchées. Les séquelles peuvent être physiques, mentales, sociales et émotionnelles. Elles peuvent être visibles ou invisibles.

Les conséquences physiques

  • Les troubles du langage : la personne peut ne plus arriver à lire ou à écrire. Elle articule mal et ne trouve plus ses mots, parle très lentement ou ne produit que des sons.
  • Les paralysies : la personne peut avoir un côté du corps totalement ou en partie paralysé.
  • Les troubles sensoriels et de la perception : la personne peut avoir perdu le goût et l’odorat ou être beaucoup plus sensible à la lumière et aux bruits. Peut-être qu'elle ne perçoit plus ce qui se trouve du côté gauche ou droit.

Ou encore : les maux de tête ou les troubles du sommeil

Les conséquences mentales

  • La fatigue : la personne peut être brusquement fatiguée, avoir besoin de calme, vouloir s’allonger, dormir ou être seule. Le cerveau doit se réparer. Cela demande beaucoup d’énergie et fatigue énormément.
  • Le manque d’énergie et d’endurance : la personne ne peut plus faire autant de choses qu’avant. Cela ne veut pas dire qu’elle ne veut plus t’aider ou passer du temps avec toi, mais qu’elle n’y arrive plus.
  • L’attention : La personne n’est peut-être plus aussi attentive et ne peut plus t’écouter aussi bien et aussi longtemps quand tu lui racontes quelque chose. Ça ne veut pas dire qu’elle ne s’intéresse pas à ce que tu lui racontes.

Ou encore : la mémoire, le langage ou l’orientation

Les conséquences sociales et émotionnelles

Le comportement et l’humeur : La personne se met peut-être plus vite en colère qu’avant ou paraît au contraire plus gaie et rit plus souvent. Le changement est brusque et peut être perturbant.

Ou encore : la difficulté à réaliser qu’elle est malade et le repli sur soi

Oui, il faut que j’aide ma mère. Maintenant, je lui donne plus souvent un coup de main à la maison. Bon, je crois qu’elle pourrait y arriver toute seule, mais j’aime bien l’aider. J’aime le faire parce que je sais qu’elle n’est plus aussi solide. Thomas, 16 ans, à propos de sa mère victime d’une lésion cérébrale

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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