Etre mal dans sa peau, ce n'est pas une honte!

Se sentir mal dans sa peau peut empêcher de vivre des relations agréables avec les autres. Si un sentiment de mal-être prend trop de place dans ta vie, c'est le moment de demander de l'aide. Il est important de prendre soin de toi et de t'entourer de personnes que tu apprécies ou en qui tu as confiance: ami·e·s, professeur·e·s, infirmier·ère scolaire, psychologue.

N'attend pas d'être au plus bas pour réagir et n'hésite pas à en parler. Il y a sûrement des personnes dans ton entourage qui peuvent t'aider.

Que faire?

Le premier pas est d'essayer de parler de tes difficultés avec tes parents. Si ce n'est pas possible pour toi, tu peux aussi t'adresser à un·e adulte de confiance de ton entourage, par exemple:

  • Un·e médiateur·trice scolaire
  • L'infirmier·ère scolaire
  • Un·e professeur·e

  • Ton·ta médecin
  • Contacter un service d'aide pour les jeunes (le 147, par exemple)
  • Tout autre adulte de ton entourage que tu sens capable de te comprendre et de t'aider

Il y a toujours quelqu'un à qui parler, essaie de ne pas te renfermer sur toi.

Se mettre en danger, pourquoi?

Par ce moyen, certain·e·s jeunes cherchent, sans toujours le savoir, à attirer l'attention sur eux·elles, pour se faire entendre. Ils·elles se mettent délibérément en danger.

Prendre des risques n'est pourtant pas une bonne solution pour dire que tu ne vas pas bien car en plus du risque encouru, tu ne mets pas toutes les chances de ton côté pour être compris·e dans ta souffrance. Parler de ce qui pose problème à une personne de confiance est le moyen le plus sûr pour être compris·e et c'est toujours le premier pas à faire.

Parler du mal-être

C'est quoi au juste? Tout simplement le contraire du bien-être. Il est souvent fait d'un ensemble de petits riens qui se rajoutent les uns aux autres pour faire un tableau triste de la vie.

Des jours, rien ne va comme tu veux. A la maison, tes parents ne comprennent rien, tes ami·e·s te laissent tomber, etc. Ces jours-là, ton moral est plutôt bas. Cela arrive à tout le monde à un moment ou un autre et souvent un petit geste, un sourire, une parole rendent la vie souriante.

D'autres fois, une solution est difficile à envisager. Tu peux alors te replier sur toi-même plutôt que de chercher à en parler. Tu as peut-être le sentiment que personne ne pourra t'aider et que cela ne sert à rien d'en parler, ce qui est faux. Pourquoi faut-il en parler? Trouver une personne à qui parler de tes problèmes peut t'aider à te sentir mieux. Les choses s'arrangent rarement d'elles-mêmes et tout le monde a besoin d'être soutenu·e au moins une fois dans sa vie.

Demander de l’aide professionnelle

Quand consulter?

Si tu ressens des difficultés, que tu es souvent triste, que tu es solitaire et que tu en souffres, le premier pas est de parler de tes difficultés à tes parents. Peut-être souhaiteras-tu ensuite consulter un·e psy? Pas besoin d'être « gravement malade » pour demander ce soutien.

Les psys sont aussi là pour les moments difficiles de la vie, par lesquels tout le monde passe un jour ou l'autre. Consulter un·e psy ne signifie pas « être fou·folle ». Le·la psy apporte un soulagement psychique dans les moments difficiles. Par la parole, ce·tte professionnel·le aide à comprendre les difficultés et à les surmonter.

Faire le premier pas

Demander l'aide d'un·e psy n'est pas forcément une démarche facile. Cela demande un peu de courage, car parler de soi à un·e adulte que tu ne connais pas est difficile au début. Le·la psy fera tout pour te mettre à l'aise. Si vraiment tu « n'accroches » pas ou si tu estimes que cela ne va pas, n'hésite pas à le dire. Tu peux en parler à un·e adulte de confiance, ou directement à ton·ta psy.

Les psys sont des personnes comme tout le monde, et il est possible que cette relation ne te permette pas d'avancer. Dans ce cas, tu peux changer de thérapeute. Faire une thérapie n'est pas un acte anodin. Cela fait vivre des émotions intenses, parfois douloureuses mais tu peux en parler.

Qui consulter?

Tu peux t'adresser autant à un·e psychologue, un·e psychothérapeute qu'à un·e psychiatre, et préférer un homme ou une femme. L'essentiel est que tu te sentes à l'aise avec le·la « psy » que tu as choisi·e pour pouvoir avancer. Si tu ne te sens pas en confiance, tu peux simplement le dire et il est toujours possible d'interrompre les rendez-vous et de changer de psy. Ce qui est vraiment important, c'est que tu te sentes en sécurité avec ce·tte professionnel·le.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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