L’orientation sexuelle désigne l’attirance qu’une personne ressent pour un ou plusieurs genres ou sexes. Elle s'affirme avec la maturité sexuelle, même si le sentiment amoureux (hétéro, bi ou homo) peut se révéler bien avant la maturité sexuelle.

Il y a autant d’orientations sexuelles différentes que de personnes. Ce ne sont pas des catégories figées : c’est comme un grand prisme qui peut évoluer au cours de la vie et des rencontres.

On ne sait pas toujours comment se définir et ce n'est pas grave. Il n’y a pas d'obligation à mettre des mots sur son orientation sexuelle.

Idées reçues sur les personnes non-hétéro :

Ce n'est pas une maladie.L'homosexualité, la bisexualité, la pansexualité, l’asexualité ne sont pas des maladies, ni une perversion. Ce n'est donc pas contagieux : en parler ne va pas augmenter le nombre de personnes concernées.

Pour le moment, on ne connaît pas l’origine des orientations sexuelles. Une seule chose est sûre: elle n’a rien à voir avec la valeur d’une personne.

Ce n'est pas un délit. Chacun·e est libre de son intimité, tant qu’elle se déroule de manière consentante.

Dans certains pays, pourtant, les relations homosexuelles sont interdites et sévèrement punies (prison, voire peine de mort). Le positionnement de ces pays va à l'encontre des droits humains fondamentaux.

Le look ne définit pas l’orientation sexuelle. Non, tous les gays n’ont pas des airs efféminés et toutes les lesbiennes ne sont pas masculines.

Il est impossible de deviner l’orientation sexuelle de quelqu’un·e en le·la croisant dans la rue par exemple. Ni le look, ni le choix d'un métier ne peuvent être un indice de l'orientation sexuelle.

Les personnes non-hétéro ont toujours existé. L'homosexualité, la bisexualité et l’asexualité existent depuis toujours, tout comme l'hétérosexualité. Elles existent dans toutes les sociétés et le pourcentage en est stable. Et les humains n'ont rien inventé, ces orientations existent aussi chez les animaux.

L’orientation sexuelle n'est pas un choix. Les individus homosexuels ou bisexuels ne sont pas plus responsables de leur orientation sexuelle que les hétéros ne le sont de leur hétérosexualité.

Nous sommes tous·te·s différent·e·s. Cette grande diversité se retrouve aussi dans l'amour et la sexualité.

Mais les différences entre les gens peuvent faire peur. La peur paralyse ou amène parfois de la violence. La peur et le rejet de l'homosexualité s'appellent l’homophobie ou LGBT-phobie. Ce même phénomène existe aussi à l’encontre de chaque diversité de genre ou de sexualité. On parle de transphobie, de biphobie, de lesbophobie, etc.

En parler, pourquoi ?

On ne peut pas décider de son orientation sexuelle, on peut seulement l'accepter ou non. Et vivre en étant à l’écoute de soi est source d’épanouissement.

Or, on constate qu'il est bien plus facile d'assumer une orientation hétéro, parce qu'elle est majoritaire, qu'une orientation homo ou bi, parce qu'elle est minoritaire. Les identités non-hétéro sont aussi peu représentées dans les œuvres culturelles, voire rendues invisibles dans les livres d’histoire.

Parler de la diversité des vécus et des orientations sexuelles permet aux personnes qui ne sont pas hétéro d’avoir des modèles positifs pour assumer qui elles sont. Cela ne va pas augmenter le nombre de gays, de lesbiennes ou de bi, mais cela peut permettre aux personnes qui souffrent de ne plus de sentir seules.


Article proposé par PROFA

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