À l’adolescence, le corps vit de profondes transformations, tant physiques que physiologiques.

C’est aussi une période durant laquelle se construit notre identité : on devient indépendant et le lien avec les parents se transforme ; on se différencie des autres et on est amené à "prendre sa place" pour affirmer sa singularité.

Tout cela dans un contexte sociétal très focalisé sur l’apparence et les comparaisons.

Chacun·e vit cette période de façon différente.

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Mais lorsque l’on souffre d’une mauvaise estime de soi, que l’on traverse un événement douloureux, que l’on a du mal à exprimer ses émotions et à poser ses limites, cela augmente les risques d’être concerné·e par un trouble alimentaire.

Ne minimise pas ce que tu vis et n’attends pas pour en parler !

C’est essentiel de réagir rapidement !

Une prise en charge adaptée et rapide permet généralement d’éviter que le trouble ne s’installe sur la durée et n’aie des conséquences graves.

L’entourage joue un rôle essentiel : enseignant·e, infirmier·ère, médiateur·trice scolaire, médecin généraliste ou pédiatre, ami·e ou membre de la famille : si on soupçonne un trouble alimentaire, il importe de prendre rapidement au sérieux ces signaux d’alarme et de faire part de ses préoccupations avec délicatesse à la personne concernée.

Mieux vaut réagir trop tôt que de laisser une situation s’aggraver.

Article proposé par Association Boulimie Anorexie

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