La vie nous confronte parfois à des défis difficiles, comme celui d’avoir un·e parent en prison. Cela peut susciter beaucoup de questions et d'émotions.

Tant d’émotions !

Dans la situation que tu vis, il arrive de passer par différentes émotions, d’en ressentir certaines, d’autres pas. Tu peux même ressentir des émotions qui sont complétement contradictoires.

Tu peux te sentir, tétanisé·e, comme si tu ne savais pas quoi dire ou ressentir. Tu peux te sentir triste, peut-être que ton parent te manque. Tu peux aussi être fâché·e contre lui·elle, tu es peut-être déçu·e.

Certain·e·s jeunes se sentent coupables, d’autres ont parfois honte d'avoir un·e parent en prison.

Ressentir toutes ces émotions est tout à fait habituel dans cette situation.

Si tu te sens soulagé·e qu'il·elle soit allé·e en prison, c'est également quelque chose de possible.

Dans certaines familles, il peut s'agir d'une bonne chose, car la prison peut permettre de te protéger ou de protéger ton parent. En fait, de nombreuses personnes qui sont allées en prison disent que cette expérience les a changées pour le mieux.

Parfois, tu peux avoir l'impression de porter le poids du monde sur tes épaules. Mais rappelle-toi que ce n'est pas à toi d'essayer d'arranger les choses pour les autres.

Ce n'est pas ta sentence, mais c'est aussi ta peine

Pour certain·e·s jeunes, c’est vraiment très compliqué de penser à autre chose. Cependant, il est très important de te concentrer sur d'autres aspects dans ta vie : oser te faire plaisir, passer du temps avec tes ami·e·s et ta famille, t'amuser, continuer d’étudier et de prendre soin de toi, etc.

Quelques idées pour t'aider :

  • Te mettre en mouvement : quand tu mets ton corps en mouvement et que tu fais de l’exercice, cela stimule les hormones du bonheur. Tu peux faire du vélo, de la course à pied, du yoga, de la danse, du football. N'importe quel exercice peut vraiment t'aider.
  • Exercer la pensée positive : tu peux prendre un moment en fin de journée pour noter les meilleurs moments de ta journée.
  • Pratiquer des exercices de relaxation.

Tu n’es pas seul·e !

Quoi que tu ressentes ou que tu penses, il est important que tu puisses en parler avec une personne de confiance. Cela peut être quelqu’un de la famille, un·e ami·e ou un·e professionnel·le. Si tu en ressens le besoin, c’est quelque chose que la Fondation REPR a l’habitude de faire. Tu peux les contacter par mail ou par téléphone au 0800 233 233.

Rappelle-toi !
  • Exprime-toi : toutes tes émotions sont justes. En parler avec quelqu'un en qui tu as confiance - un·e membre de la famille, un·e ami·e ou un·e professionnel·le - peut faire une grande différence.

  • Prends soin de toi : tu peux faire des activités qui te plaisent, trouver du temps pour te détendre et te ressourcer. Tu as le droit de te faire plaisir même si ta·ton parent est en prison.

  • Ce n’est pas ta faute ! Ce qui arrive à ton parent a certainement un impact sur toi et ta vie, mais ce n’est pas de ta responsabilité.


Article proposé par REPR

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