Dans notre société, en général, on définit le genre d’une personne à la naissance (et même avant sur les échographies), en fonction de ses parties génitales.

Le terme « transidentités » est utilisé pour désigner de manière globale les personnes qui ne se reconnaissent pas dans ce genre, qui ont une perception différente d’elles-mêmes.

Elles vont en ressentir un malaise, voire, le plus souvent, un fort mal-être, qui dure dans le temps.

Une personne transgenre peut se sentir appartenir clairement au genre opposé ou à un genre plus fluide ou plus neutre (on appelle cela la « non-binarité́ »).

C’est, par exemple, être un enfant né biologiquement garçon, mais qui se sent profondément fille, et pourrait adopter des comportements et les attributs du genre féminin.

L’inverse de la transidentité est d’être « cisgenre ». Cela veut dire qu’on se reconnaît dans le genre qui nous a été attribué à la naissance.

L’identité de genre est différente de l’orientation sexuelle.

Les personnes trans peuvent aimer ou désirer des hommes, des femmes, des personnes non-binaires, qu’elles soient cis ou trans, comme tout le monde.

La transidentité est une question de genre, c’est de savoir qui on est et d’être reconnu tel·le que l’on se ressent, et cela, même si ça ne correspond pas au sexe assigné à la naissance.

Parcours de transition

Une personne transgenre peut ou non entamer un parcours de transition. Selon les personnes, le parcours de transition peut prendre différentes formes : changer de façon de s’habiller, de prénom ou de genre (sur les papiers d’identité ou seulement socialement), voire recourir à la médecine pour que leur aspect extérieur, et, parfois, leur anatomie génitale corresponde au genre que la personne ressent intérieurement.

Quel que soit le parcours de transition de la personne, c’est son choix et cela n’est pas contradictoire avec le genre dans lequel elle se reconnaît.

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