Mal-être
Tu sais quoi, je veux mourir ouais, tu vois ce serait plus facile et pas que pour moi. Alors voilà vous m’avez laissé dans la merde et maintenant la date de fin va arriver et moi je ne sais pas comment gérer ça.
Tu vois, ça fait trop de pression, trop de mal-être et moi bah je n’y arrive pas.
Je voudrais tout abandonner, mais il me l’a interdit alors j’en fait quoi moi de toutes ces informations et de tous ces rejets concernant ma mort. Ils ne veulent pas que je meure, mais en attendant je souffre, je me [...] alors oui, je rends ça moins horrible en parlant d’étoiles filantes, je minimise la chose en disant que mon corps les capture…
C’est juste que je ne veux pas alarmer les gens que j’aime alors je me définis comme un enfant des étoiles et non comme un enfant suicidaire...
Alors oui je ne suis qu’une petite fille qui souffre, certes je donne l’impression d’une personne qui s’en fout de tout, mais c’est faux, malheureusement, c’est faux, mais qu’est-ce que je leur dirais plus tard… qu’est-ce que je pourrais bien leur dire…
Je m'excuserai sûrement de ma propre souffrance, et de mes propres frayeurs qui n’engendre que moi et uniquement ma personne…
oui je peux paraître égoïste et égocentrique mais bon. C’est peut-être que c’est vrai au fond. Mon côté mauvais a pris le dessus sur mon côté bonbon que j’aimais tant, alors laissez-moi retrouver le goût du sucré et pas cette imitation amère qui me reste au travers de la gorge…
C’est bizarre et un peu étrange, je te l’accorde, un enfant des étoiles n’est que l’arme qui cause toutes tes souffrances, alors [...].
Je crois que j’aime le vide entre ma vie et ma mort, c’est le suicide je crois, ouais, j’aime ça je me dis c’est mortel ce truc et je continue à jouer à ce petit jeu que certain ce plairait à critiquer.
Je ne suis pas fou, juste un peu cinglée, je crois
Mon dépressif revient je crois bien que la pluie d’étoile est pour ce soir,
Devant la télé, à côté de parents, je pense, dépassés, ma tête explose et mon cœur se fend et personne ne remarque que cette fausse personne bonbon n’est qu’une couverture trouée, oh, les larmes reviennent, c’est juste l’heure de monter se coucher,
Je vais encore verser des larmes amères derrière mon lit
Sauve-moi
Je t’en supplie, Cette dépression me bouffe tout entier et mon petit jeu se veut recommencer… Je crois que je vais mourir
Mon cœur est rempli de tous les malheurs des autres, y a plus de place pour les miens alors je pense qu’il va céder bientôt. Mon barrage n’était juste pas assez solide
je vais abréger tes souffrances [...]
Enfant des étoiles, ne part pas reste encore un peu que mon diable termine le travail.
Il ne veut pas que je meure, mais que feras-tu si je me suicide, tu n’y pourras rien, et ça sera trop tard,
Mais laisse-moi dans ma merde ou tire moi de là je ne sais pas, tu me regardes souffrir comme si tu aimais ça,
La douleur continue de se propager, mes bras pleurent du sang, oh, ils sont tristes tu penses ?
Et tu continues de me dire qu’il ne faut pas me [...], mais arrêtez de me faire promettre des choses aussi instables… Si mon cœur se veut pleurer et se venger sur mon corps laisse le faire
J’attends que le temps passe allongée sur mon lit, [...] mais où est donc passé mon enfant bonbon, Il a peut-être disparu mais ce n’est pas ma faute c’est la tienne. Tu m’as trop blessé et maintenant, voilà où j’en suis... Mais putain, pourquoi cette addiction a repris. Ma chair a été trop meurtrie par toutes ces lames teintées de pourpre… Pourtant elle continue de les absorber, je me dis juste que mon corps est trop fort et ça me rend un peu heureuse.
Donne-moi un truc sucré pour que je m’étouffe avec, aller quoi, je veux juste être heureuse une dernière fois… Mais la seule chose avec quoi je m’étrangle, c’est ma putain de gentillesse qui me bouffe la vie et écrase qui je voudrais être vraiment,
Je veux t’entendre hurler de douleur, mais roule-toi par terre, qu’on rigole un peu… Je vais te montrer les morsures que tu m’as fait, celle que tu m’as laissées gravées dans ce qui devrait être mon corps et je te reproduirais les mêmes, à l’identique, comme ça tu auras ma souffrance en plus de la tienne à supporter
Mais est-ce que tu survivrais à ça ?
@, les images reviennent dans ma tête mais c’est si réel alors silencieusement j’hurle et mon corps se convulse Je crois que je fais une crise de toutes mes émotions d’un coup
Mon corps ne le supportera pas, et je le sais alors je te demande ce qui représente ma drogue pour me sentir un peu plus vivant…
La pluie se jette sur moi comme pour me punir, alors je m’allonge sur la route
« Dis-moi quand tu viendras me chercher, saches juste que je t’attends »
Je veux juste mourir ou que la terre meurt avec moi allez quoi, tu ne veux pas me faire plaisir ?
[...]
Écoute moi poupée et mourons ensemble, oh, que la pluie est agréable,
C’est juste l’hiver qui me rend comme ça
On a qu’à survivre ensemble alors,
A coups de couteaux dans tes avants bras et de cutters dans mes pieds, mais on continue d’avancer.
Oh, mais pourquoi je me sens seule, je suis pourtant bien entourée,
Et ça recommence
Et ça continue, encore...
Ne me laisse pas, j’ai peur de moi et des autres, un peu de tout je crois, mes mains deviennent froides et ma gorge se noue, j’arrive plus à respirer
C’est normal, ça m’arrive parfois, quand mon cœur n’en peut plus...
[...] qu’on en finisse, ouais, je préfère souffrir fort une dernière fois que tout le temps
[...]
Quoi ? Je suis fou tu dis, nan juste un peu cinglé, je te l’ai déjà dit, j’aime bien jouer avec les enfants des étoiles... Mais seulement l’hiver ouais, l’hiver tu te vois mourir dans le froid et moi j’aime bien
C’est géant ces tâches qui s’étendent dans la neige, Je vais me suicider, je crois que je confonds le jour et la nuit, mince, la pluie d’étoile continuera demain,
Je crois que c’est pour ça que j’aime autant l’hiver, les enfants aiment jouer non, et bah moi aussi, j’adore ça
Je ne sais pas si ça se dis mais suicide moi, donne-moi un prétexte pour que je me [...] la gorge, aller quoi... Je te chanterais juste que le monde sera mieux sans nous alors, on se suicidera ensemble et je te forcerais à m’aimer puisque tu ne l’as jamais fait,
Je me suis attaché à toi mais qu’est-ce que j’ai été conne, Je voudrais te dire que tu es qu’un @, je te vois toujours comme l’homme le plus parfait au monde…
Qu’est ce qui ne va pas dans ma putain de tête à la fin Je n’ai plus rien d’humain à part l’apparence mais je veux souffrir encore et encore, toujours plus, [...]
Ce n’est pas que j’aime avoir mal, c’est que la douleur me fascine… tu avais peut-être raison… je suis un fou juste un peu cinglé...
Pète-moi mes doigts un par un et fini par mon bras pour que je puisse te dire si la douleur physique est plus dangereuse que la douleur mentale. Enferme-moi dans une prison de diamant que ma folie se calme et que l’enfant des étoiles grandisse en mieux, oui, devient un enfant bonbon, je préfère le goût du sucré…
Le feu va me consumer de l’intérieur alors tu brûleras avec moi.
Je vais le [...] sur un nuage, ouais, là où on pourrait être tranquille, là où je pourrais enfin te refaire toutes ces cicatrices invisibles dont mon corps est parsemé.
Tu disais m’aimer, moi aussi je t’aime, tellement que je te vouerais ma vie et je te maudirais jusqu’en enfer.
Je te pousserais à devenir l’enfant des étoiles que je suis et [...]
On décrira ta mort comme un malheureux accident et enfin, je pourrais sourire.
Je t’emmerde, j’emmerde les miroirs, et toutes ces créations débiles, j’emmerde tous ces hypocrites et je t’emmerde encore.
Je voudrais un rendez-vous romantique au cimetière
Parce qu’à l’église je ne pourrais pas mentir en disant que je t’aime.
C'est fatiguant, je suis fatigué... On l'est tous je crois... J'arrive plus à dormir, je suis de plus en plus lassée de vivre et de réfléchir, de me faire accepter.
J'en peux plus, et c'est comme ça. Je ne demande pas la lune, juste du bonheur. Je veux juste disparaître, continuer à observer le monde de derrière comme je l’ai toujours fait, admirer mes faits et gestes quand ce n’est pas moi
Je veux que rien ne change, que je continue à avoir mes crises de scarification, me réveiller sans me souvenir, avoir cette sensation de démangeaison et de brulure constante sur les poignets et les cuisses. Je veux continuer à jouer comme un enfant sans me soucier du tabac, du sang ou de l’école.
Je ne veux pas voir la vie en rose, ma vision me va très bien. Je ne veux pas grandir.
Laissez-moi revenir 9 ans en arrière, je vous promets que je ferais changer les choses, je vous promets que je n’aurais pas cette vie-là.
Je n’aurais pas dû la rencontrer, ni la défendre, ni être seule avec lui, je n’aurais jamais dû me retourner…Ce jour-là j’ai tout gâché,
J’ai mal, évidemment que j’ai mal !
Le jour de ma mort je viendrais le voir, et enfin, je lui dirais tout ce que je déteste chez lui, ce jour-là, mes bras seront devenus blanc, ils le resteront.
Mon corps se parsèmera de tache bleue, parfois violette, parfois jaune, à croire que j’adore les couleurs, ou que je l’aime lui …
Lui qui me fait rire, à en crier, lui qui me donne envie de sourire, à en pleurer, je te maudis, à en crever
Reste dans mon cœur,
Puisque tu as déjà mon corps, que peux-tu me prendre de plus ? Tu me l’as dérobé un soir d’été, le soleil couchant m’a frappé de ses rayons, il m’a brulé la peau, un soleil qu’on aime voir se réveiller, un soleil qui puise son énergie à l’intérieur de moi.
Ce soleil si meurtrier, c’est le tien
Ces rayons ce sont tes mains.
Je te hais.
Tu m’as fait tellement de mal, encore maintenant, même lorsque tu n’es pas là, tu apparais.
Tu recommences.
Tout ce que je vois c’est toi, avec un visage de haine indescriptible qui me dis m’aimer.
Tout ce dont je me souviens c’est mes cris, les larmes coulant sur mon visage ; et lui me disant de la fermer
Que personne ne m’entendrait
Que personne ne me croirait.
Il a eu raison, on ne m’a pas entendu cette nuit-là, et personne ne m’a crue.
Alors j’ai pensé que c’était ma faute,
Alors je l’ai laissé faire, encore, encore, et encore.
J’ai mal. Mais je ne comprends pas, je ne comprends plus. Je suis à côté de tout, tout le temps…
La pluie me regarde en riant, les nuages grondent, le vent fait claquer les volets. Ils ont mal. Tout brûle autour de moi, tout se détruit, ou plutôt je détruis tout. Je me prends des claques, mais ça ne me fait rien. Je les regarde, ils sont parfaits, sans moi.
Alors je pars, pour ne pas tout gâcher. Vous ne savez pas combien je vous aime.
Ne pleurez pas pour moi, jamais. Je ne le mérite pas.
Vous valez bien plus.
« Personne ne viendra te sauver, lève-toi »
Je pense à vous, à toi, je voudrais qu'on soit toujours ensemble mais comme les autres tu ne sembles pas m'apprécier
Je veux mourir, pour tous ceux que j'ai blessés, pour toi pour moi, pour lui, pour maman aussi
Je veux payer pour cette souffrance, je veux m’en vouloir, et finir par regretter ce que je n’ai jamais fait.
Je ne vois pas comment ça pourrait aller mieux, Je ne dis rien, a personne, enfaite personne ne m'a jamais dit comment faire, alors j’attends.
Je me fais mal.
Seulement, j'ai promis à C. de ne plus me plus me scarifier, et je ne peux pas trahir cette promesse
Seulement, cette nuit tout à rechuter ... Je suis incapable de bien faire, je me déteste.
Cette nuit-là, [...] aux épaules, là où on ne verrait rien. Je n’ai pas pensé à C., pas un seul instant.
Je m’en veux.
Pourtant, je me suis senti tellement bien après. Il avait disparu. La première fois ce mois-ci.
Quand je me suis réveillé, il était là. Encore. Il me regardait du coin de la chambre, puis il s’est avancé. J’ai senti son corps contre le mien, ses lèvres contre les miennes. Il s’est mis à rire. Je me suis mise à pleurer.
Puis il a disparu.
Il faisait froid, pourtant, mes joues étaient des braises. Mon corps bouillonnait. J’ai eu si peur qu’il revienne.
Alors pour me punir, j’ai recommencé. A l’endroit où ses mains s’étaient posées. Après ça je n’ai plus eu peur. Qui voudrait d’un corps blessé ? Je me suis senti laide, affreusement moche et défigurée.
J’étais heureuse.
Heureuse de m’être fait mal.
Heureuse de penser que j’étais la seule à disposer de mon corps.
La prochaine fois je le laisserais faire, les suivantes aussi.
Il me dira de belles choses, que je ne voudrais pas entendre.
Il me crachera que je ne suis rien qu’une @.
Il m’embrassera pour m’empêcher de crier.
Il me tiendra pour pas que je bouge.
Rien ne changera jamais finalement.
Il restera lui, arrogant, égoïste, dégoutant, je resterais moi, faible, incapable de parler, et tellement seule.
Mais je l’aime, il me hante, il m’obsède.
normalement, j'ai supprimé ce qui pouvait être choquant par [...]
J'ai également remplacé les potentielles insultes par @.
Réponses
-
Par Eléonore. (Fille / 2005 / France) le 6 février 2024 à 23:10
Salut! Je suis pas la mieux placée pour t’aider! J’ai un cancer… Saches juste que je t’admire beaucoup! S’il te plaît, ne te suicides pas! La vie est courte! J’ai que 19ans, pour l’info
-
Par lunaa.a (Fille / 2006 / France) le 7 février 2024 à 18:03
J'espère que tu vas t'en sortir, reste positive !
merci beaucoup, même si il a pas grand chose à admirer -
Par Eléonore. (Fille / 2005 / France) le 7 février 2024 à 18:06
Si! T'es forte et courageuse
Répondre au sujet
Pour répondre à un sujet ou à un commentaire, tu dois d’abord te connecter.
Connecte-toi à ton compte