Salut,

On entre dans la période d'automne qui initialement est ma période favorite mais qui depuis un an est teintée de mauvais souvenirs.
Je pensais m'être débarrassé des traumas, de la sensation de ses mains sur moi, de ses lèvres, mais non : tout est encore là, bien que je sois passé à autre chose.
J'étais amoureux de lui, du moins, je le pensais. Cela à duré deux ans durant lesquels il m'a fait espérer plus (sans en être réellement conscient certes), il m'a embrassé et j'ai vraiment cru que j'aimais ça et que surtout, je l'aimais, lui.
Oh, certainement que oui, mes sentiments ont été vrais : au début. Cela a cédé sa place à quelque chose dont seuls les adultes parlent : la dépendance affective. Il tenait mon coeur entre ses doigts.
Ce mercredi 15 novembre, tu m'as dit vouloir de moi et on s'est embrassé.
Je me sentais étrange mais je ne savais pas pourquoi : c'était ce que je voulais depuis deux ans, il était enfin mon copain !
Après coup j'ai réalisé que j'ai détesté quand on s'est embrassé ce jour-là.
ça sonnait faux.
Alors oui, je suis passé à autre chose : je suis amoureux d'une personne extraordinaire avec qui je suis heureux.
Mais il y a quelque chose de brisé.
Ma confiance en moi.
Je ne peux plus initier de contacts avec la personne que j'aime. J'ai peur du rejet, j'ai honte de moi-même.
En tous mes gestes, tu es encore là.

Novembre approche et mon coeur/corps se prépare : tu me hantes tel un fantome, douleur silencieuse qui me guette à chaque instant.

J'ai grandi, depuis. Beaucoup. Je suis devenu un homme. J'ai découvert des choses sur moi, ma sexualité. J'ai fait des choix.

Tu ne comptes plus pour moi et j'adorerais pouvoir t'oublier mais le moi d'avant pleure encore, souffre encore, et ceci pour toujours. On ne peut effacer les cicatrices.

J'espère qu'il le souffrira plus silencieusement avec le temps.

J'espère que ce 15 novembre 2023 ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir.

Pour ça, il faut que je me pardonne. Pardonne de m'être fait avoir, d'avoir été stupide, d'avoir mal agis. Mais jamais de t'avoir aimé : qui ne l'aurait pas fait ?

On se reverra peut-être un jour et tu ne me reconnaitras pas mais moi oui, je te reconnaitrai : on ne se défait jamais réellement de nos traumas.

Ce jour-là, je te regarderai en me demandant si tu es heureux. Ou si tu es devenu pire. Et dans les deux cas, j'en n'aurai rien à foutre.

Merci d'avoir lu, j'avais besoin de lâcher ça quelque part.

Bisous :)

Réponses

  • Par j.aime.ma.vie (Fille / 2010 / France) le 11 octobre 2024 à 21:19

    <3
    N oublies jamais que toutes les choses que tu vit construisent la personne que tu es : tu ne peux pas les renier

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