Question (2007)

Bonjour, il y a deux ans j’ai envoyé des nudes a mon ex et depuis nous avons rompu.(Nous sommes en mauvais termes). Il a peut-être encore des nudes de moi et je ne sais pas comment faire pour avoir la conscience tranquille. Merci

Réponse

Depuis le 1er juillet 2024, les articles 189, 190 et 197 du code pénal ont changé. Certains éléments de la réponse ci-dessous ne sont plus valables.

Au travers de ta question, tu fais exister la permanence des contenus partagés : en plus de ton appareil, tout est enregistré pour toujours dans les centres de données des réseaux sociaux.

Ton ex a-t-il encore des nudes de toi ? Les a-t-il supprimés après votre rupture ? Et toi, en as-tu de cette personne ?

Nous comprenons que vous aviez choisi, dans votre relation amoureuse, de vous partager des contenus à caractère sexuel. Etant encore mineur∙e sexuellement jusqu’à tes 16 ans selon la loi, ces contenus sont des fichiers à caractère pédopornographique.

En réaliser, en posséder et en partager sont des infractions.

Ton ex et toi devriez donc les supprimer pour respecter la Loi.

Tu nous dis être en mauvais termes avec cette personne. Qu’est-ce qui t’inquiète ? Une diffusion ? Es-tu en mesure de l’informer que ces contenus doivent être supprimés et ne jamais sortir de votre relation passée ?

Si ces photos devaient ressortir un jour, tu aurais totalement le droit de dénoncer la personne qui les auraient rendues publiques. Pour en savoir plus sur la Loi, nous t’invitons à regarder la vidéo mise en lien.

Pour terminer, afin d’avoir ta conscience plus tranquille dans le futur, quels seraient tes réflexes par rapports l’envoi de photos dénudées dans une relation ? Qu’est-ce que tu ferais de pareil et de différent ? Comment protéger ton image, ton identité et ta réputation si ces photos étaient rendues publiques ?

N’hésite pas à revenir vers nous si tu as d’autres questions.


sexting - Site d'information, d'aide et d'échanges pour les 11-20 ans - CIAO
Dernière modification le 7 avril 2022

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions