Un ami de ma petite soeur lui parle de suicide

Nous comprenons bien l’inquiétude que votre sœur ressent pour son ami et la position délicate dans laquelle elle se trouve. Le fait qu’elle ait pu vous en parler est déjà une bonne chose et vous avez bien fait de nous écrire pour demander de l’aide.
Tout d’abord, vous pouvez valoriser le rôle qu’elle occupe auprès de son ami. Effectivement, l’écoute et le soutien, dont elle fait preuve sont des éléments très précieux, il a de la chance de l’avoir à ses côtés. Cependant, cette situation est trop lourde à porter pour elle, et il est important que ce jeune puisse bénéficier d’une aide professionnelle, afin qu’il puisse trouver des solutions pour aller mieux.
Savez-vous pourquoi il refuse que le foyer soit contacté et s’il est actuellement suivi par un∙e psychologue ou un∙e psychiatre ? Il est nécessaire qu’un∙e adulte soit informé∙e de la situation. À Neuchâtel, il existe le Centre Neuchâtelois de Psychiatrie pour adolescents qu’il pourrait appeler au 032.889.69.66 pour y demander un suivi adapté. Si cela était trop compliqué pour lui, votre sœur et/ou vous-même pourriez l’aider dans cette démarche. Sa première hospitalisation semble avoir été une expérience difficile pour lui. Il est important qu’il sache que les soins dont il a besoin ne se passeront pas forcément de la même façon et qu’il est nécessaire qu’il puisse rencontrer un professionnel de la santé auprès de qui il se sentira écouté.
En plus de la mise en place d’un suivi psychologique, votre sœur peut également proposer à son ami d’appeler le 147. Il s’agit d’une ligne d’aide et de conseils pour les jeunes, joignable en tout temps. Votre sœur peut elle aussi appeler cette ligne, cela lui permettra tout d’abord ne pas rester seule avec cette situation et de pouvoir trouver au besoin d’autres pistes d’aide qui pourraient lui être utiles.
L’équipe Ciao reste à votre écoute !