Question (Garçon / 2002)

Je ne savais pas vraiment dans quelle catégorie mettre ceci :

En 2019 j'ai fais ma première dépression. J'avais commencé à me mutiler légèrement, puis après psychothérapie et médication j'avais réussi à m'en sortir.

Seulement voilà, en début 2022, j'ai fais une grosse rechute. 2,5 mois d'hôpital psychiatrique et retour des mutilations (depuis janvier) et je le fais toujours. Malgré mes efforts pour remonter la pente, je n'ai aucun objectif à long terme, aucun rêve ni raison de vivre. J'ai déjà pensé plusieurs fois à mettre fin à mes jours.

Ma question est la suivant : est-ce qu'il y aurait encore des raisons pour moi de me battre et d'essayer de continuer alors que je ne me vois aucun avenir ? Ne serait-ce pas plus facile pour tout le monde que je m'en aille définitivement ?

Merci beaucoup.

Réponse

Nous sommes désolés d’apprendre que tu as fait « une grosse rechute » et que tu as de la peine à « remonter la pente », malgré tes efforts. Tu nous dis avoir pensé à mettre fin à tes jours, ce qui nous inquiète pour toi.

Lorsqu’on traverse un moment de vie douloureux, il peut être difficile de trouver la motivation de continuer à « se battre » et la mort peut parfois apparaitre comme une solution à nos problèmes. Néanmoins, nous tenons à te rappeler que mettre fin à ses jours est un acte irréversible et cela ne te permettra pas de voir que les choses peuvent s’améliorer pour toi.

C’est une bonne chose que tu aies pu suivre une psychothérapie, qui t’avait aidé à aller mieux. Es-tu toujours en suivi actuellement ? Nous comprenons que cette « rechute » soit difficile pour toi et que tu as du mal à imaginer un avenir. Cependant, le fait que tu aies réussi à t’en sortir une première fois est le signe que tu as les ressources nécessaires en toi pour aller vers du mieux. C’est pourquoi, nous aimerions t’encourager à ne pas perdre espoir et à demander de l’aide. As-tu la possibilité de recontacter ta∙ton ancien∙ne thérapeute, pour qu’iel te reçoive ?

En Valais, tu as aussi la possibilité de contacter « Pars Pas », une association de prévention du suicide au 027.321.21.21 ou par email à aide@parspas.ch.

Si tes pensées suicidaires deviennent trop envahissantes, il faut que tu te rendes aux urgences de l’hôpital le plus proche, afin d’y être mis à l’abri.

L’équipe Ciao te soutient dans ces démarches et reste à ton écoute.

Dernière modification le 29 août 2022

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