Hiérarchie église catholique et secret professionnel

Les différences et proximités entre la situation de prêtre, d’évêque et de cardinal sont de plusieurs ordres :

- Le prêtre, l’évêque et le cardinal sont ordonnés : c’est-à-dire qu’ils sont habilités à donner les sacrements (baptême, confirmation, eucharistie, mariage, réconciliation, dans la maladie). Ensemble, ils prennent part à l’Évangélisation et servent dans le cadre de l’Église catholique romaine. Mais, seul l’évêque peut ordonner un prêtre, un évêque ou un diacre.

- Le cardinal est un évêque nominé par le Pape qui rejoint le « collège des cardinaux » pour aider dans la gouvernance de l’Église, et éventuellement à l’élection d’un Pape.

- L’évêque, d’un point de vue organisationnel, gère son diocèse et les personnes qui y travaillent pour l’Église : un ensemble de paroisses et une entité territoriale ecclésiastique. L’archevêque gère plusieurs diocèses, on parle de province, mais n’a pas une position supérieure à l’évêque.

- Ces postes ont un ordre hiérarchique : prêtre, évêque et cardinal.
- Ce sont des postes réservés aux hommes.

Concernant le secret professionnel, les ecclésiastiques sont soumis au droit canonique et au Code Pénal suisse (art. 321) qui définit ce qu’est le secret professionnel et encadre comment celui-ci est exercé. Le secret professionnel signifie que ce qui est confié à la personne qui écoute dans le cadre de son travail doit être gardé secret. Si cela n’est pas respecté, elle est exposée à une peine de privation de liberté ou une amende.

Cependant, si la situation l’exige, la personne qui écoute peut proposer à la personne qu’elle accompagne de la délier du secret pour qu’elle puisse faire les démarches nécessaires. Si la situation met en danger imminent un.e mineur.e, la personne qui écoute est en mesure de demander à sa hiérarchie à être déliée du secret professionnel pour demander de l’aide et faire intervenir la police, par exemple.

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