Question (Fille / 2006)

Bonjour je suis désolé si je vous dérange comment on peut être sur de faire la bonne solution pour ne plus aller chez son père en sois écrire une lettre ai jugé ou de aller dans les urgences psychiatrie j'ai l'impression que c'est pour un peu les fou moi je ne me sens pas folle même que j'ai déjà fait quelque tentatives de suicide sois en prenant trip de médoc ou en voulant saute sur le rail quand un train passe et j'ai l'impression que je suis pas faite pour vivre sur cette terre je suis la personne en trop et surtout tout le monde s'en fou de moi une fois malheureusement je m'étais scarification ou en vois énormément ma blessure et personne ne l'a remarqué et n'a rien dit je sais plus quoi faire à part de vouloir m'enlever ma vie et une fois réussir ma tentatives

Réponse

Tu ne nous déranges pas du tout. Au contraire, nous sommes contentes que tu aies pris le temps et eu le courage de nous écrire.

Ta question relative à ton père demanderait davantage de précisions. Nous pouvons toutefois te donner les informations suivantes:

Tu peux écrire au tribunal régional de ton lieu de domicile. Dans ta lettre, il faut expliquer quelle est la situation (avec qui tu vis au quotidien, qui a l'autorité parentale, qu'en est-il de l'organisation des relations personnelles, etc.).  Il faut aussi dire pourquoi tu ne veux plus le voir et comment tu te sens. La justice peut rendre une décision seulement si elle connaissance de ces éléments. Tu peux ajouter la mention "Urgent" pour qu'elle réagisse rapidement.

Sinon, tu peux aussi prendre contact avec l'office pour la protection de la jeunesse de ton canton (https://www.ne.ch/autorites/DFDS/SPAJ/protection-enfant/Pages/accueil.aspx).

Concernant le fait d’aller aux urgences psychiatriques, il y a énormément de raisons qui amènent quelqu’un·e à s’y rendre. L’important, c’est de ne pas rester seul·e quand ça ne va pas. Tu évoques tes différentes tentatives de suicide, peut-être que tu pourrais commencer un suivi avec un·e psychologue et/ou psychiatre pour t’aider dans ces moments difficiles et notamment parler de la situation avec ton père. Si tu n’es pas rassurée à l’idée de faire cette démarche, tu pourrais te faire accompagner la première fois d’une personne en qui tu as confiance.

Et lorsque tu sens que ces pensées noires ne sont plus gérables, tu peux appeler le numéro 147 ou le 022 372 42 42. Iels répondent 24h sur 24.

Nous restons à ton écoute,

Dernière modification le 12 septembre 2023

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Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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