Comment consulter un·e psy sans que mes parents soient au courant ?
13 janvier 2025
Question (Fille / 2010)
Je vais faire simple. Je pense être en dépression à cause de pas mal de raison, j'en suis presque certaine.
J'aimerais voir un professionnel, genre une psy mais je sais pas comment faire... mes parents ne peuvent surtout pas être au courant, vraiment c'est même pas discutable, je ne connais pas vraiment d'autres adultes de confiance et niveau amis dans la vrai vie c'est compliqué et par contre j'ai des potes mais ils vivent en France...
c'est un ami qui est depuis longtemps en dépression mais il arrive à géré maintenant, il a vu pas mal de psy et une hypnotiseuse, qui m'a conseiller de voir un professionnel.
Je pense vraiment que je devrais voir quelqu'un mais encore une fois c'est pas possible que mes parents soient au courant, vraiment pas. Et j'avais parlé au 147 mais ils m'ont pas vraiment aidé... merci d'avance pour votre réponse et bonne journée.
Réponse
Déjà, reconnaître que tu traverses une période difficile et vouloir en parler avec un·e professionnel·le est une démarche importante et pleine de maturité. Bravo !
En Suisse, il est possible pour un·e mineur·e de consulter un·e psychologue ou un·e professionnel·le de santé mentale sans en informer les parents. La confidentialité est une règle importante dans ce domaine, ce qui signifie que les professionnel·le·s ne sont pas tenu·e·s de partager avec tes parents ce que tu leur dis, sauf en cas de danger immédiat pour toi ou pour autrui. Tu trouveras ci-joint des articles détaillés qui pourraient t'intéresser.
Nous comprenons que tu ressentes que tes parents ne doivent absolument pas être au courant. Mais parfois, on sous-estime leur capacité à écouter et à comprendre. Si tu te sens prête à un moment, tu pourrais essayer de leur expliquer ce que tu traverses, sans forcément leur dire tout d'un coup. Par exemple, tu pourrais leur dire que tu te sens un peu perdue ou fatiguée en ce moment, et que tu aimerais parler à un·e professionnel·le pour aller mieux. Iels pourraient te surprendre par leur soutien.
De plus, le suivi psy est remboursé par la LAMAL, les factures arrivent néanmoins chez tes parents. En leur parlant de ton besoin de voir un·e psy, iels ne seront par conséquent par surpris.
Ensuite, beaucoup de cantons ont des structures dédiées aux jeunes. Ces consultations peuvent parfois être gratuites ou accessibles à faible coût. Tu pourrais te renseigner sur les structures qui existent proche de chez toi, par exemple en cherchant dans notre page d'adresses (lien ci-joint).
Dans certaines écoles, il y a des psychologues ou infirmiers·ères scolaires à qui tu pourrais parler. Même si tu ne peux pas consulter directement dans ton école, ils/elles peuvent te donner des adresses de professionnel·le·s ou centres dédiés. Tu peux également t'orienter vers les travailleur·euse·s social·e scolaire, si tu le souhaites.
Enfin, même si ton premier contact avec le 147 ne t'a pas convaincue, tu pourrais aussi essayer de les recontacter. Iels connaissent bien le réseau d'aide et pourraient te guider vers les ressources adaptées dans ta région.
N'hésite pas à revenir si tu as d'autres questions. Nous sommes là pour toi,
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